fbpx

Etudes supérieures en Hainaut … un choix énorme pour affronter les défis de demain !

37, c’est le chiffre de l’offre hennuyère.

Trois universités sont présentes en Hainaut, l’Université de Mons (UMONS), l’Université Catholique de Louvain (UCL) et l’Université Libre de Bruxelles (ULB).  Les écoles d’enseignement supérieur ont été regroupées en trois Hautes Ecoles, la Haute Ecole en Hainaut (HEH), la Haute Ecole Louvain en Hainaut (HELHA) et la Haute Ecole Provinciale de Hainaut-Condorcet (HEPH-Condorcet).  Au niveau des Ecoles supérieures des Arts, deux sont situées à Tournai, l’Académie des Beaux-arts de Tournai (ACT) et l’Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc Tournai (ESASLT).  La troisième, Arts au carré (ARTS²) est située en plein cœur de Mons.  Des établissements de Promotion sociale, on en retrouve dans les grandes villes hennuyères, à Charleroi, Mons, Tournai, Mouscron et La Louvière mais le quadrillage est impressionnant avec des établissements à Ath, Dour, Frameries, Morlanwelz, Colfontaine, Soignies, Binche, Ecaussines, Erquelinnes, Couillet, Roux et Marcq.  Pour une meilleure lisibilité, ils proviennent de trois réseaux, le réseau de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le réseau CPEONS (Conseil des Pouvoirs Organisateurs de l’Enseignement Officiel Neutre Subventionné) et le réseau libre subventionné.

Pour s’y retrouver dans ce paysage de l’enseignement supérieur, un détour par le site du Pôle Hainuyer (www.polehainuyer.be/formations) vous donnera déjà une première idée des 600 formations initiales et continues dans 21 domaines d’études.  Une grande variété mais quelques absences notamment en sciences dentaires, en sciences vétérinaires, en criminologie, en histoire et en philologie.  Inauguré en 2014, le Pôle hainuyer regroupe l’ensemble des institutions d’enseignement supérieur situées sur le territoire de la Province du Hainaut.  Son objectif : harmoniser le paysage de l’enseignement supérieur, en plaçant les étudiants au centre de la réflexion et en leur aménageant des parcours personnalisés, tant durant leurs études initiales que tout au long de leur vie.  Son principal défi : attirer davantage d’étudiants vers les universités.  Selon une étude de l’UMONS, le Hainaut ne compte que 20 étudiants par an commençant des études pour 10.000 habitants alors que la moyenne en Fédération Wallonie Bruxelles est de 26 étudiants et le Brabant Wallon de 42 étudiants.

 Dès la rentrée, le cycle complet en Pharmacie à l’UMons !

Jusqu’à présent l’UMons ne pouvait offrir que le premier cycle d’études, le BA.  Dès la rentrée 2020, l’Institution montoise aura donc la possibilité de codiplômer (avec l’ULB) en Sciences pharmaceutiques dans ses installations montoises.  Ce Master fait partie des nouveaux programmes d’études supérieures validés en décembre 2019 par l’Académie de Recherche et d’Enseignement Supérieur (ARES). L’ouverture du nouveau Master en Sciences Pharmaceutiques aura des effets bénéfiques en termes d’emplois pour ce secteur particulièrement dynamique mais en pénurie de main d’œuvre hautement qualifiée.

Et ce n’est pas la seule info que contient le site de l’Université montoise (www.umons.ac.be).  On parle beaucoup à l’heure actuelle de protection de notre environnement.  Ainsi apprend-on que l’UMons est partenaire de l’IDEA pour le projet de géothermie à l’Hôpital Amboise Paré à Mons.  C’est le service de géologie fondamentale et appliquée qui va organiser une grande campagne de prospection géophysique destinée à mieux connaître le sous-sol du Cœur du Hainaut. Cela met en lumière de manière plus parlante la formation d’ingénieur des mines et de géologue dont l’objet est d’imaginer, de concevoir, de réaliser et de mettre en œuvre des sites et des installations d’exploitation efficaces des ressources minérales et énergétiques, tout en prenant en compte les aspects d’environnement et de développement durable. 

Tout aussi captivant, le Master en Biologie des Organismes et Ecologie (BOE) qui se concentre sur la compréhension et l’analyse du vivant et de son environnement. Cette formation couvre tout un éventail de domaines de recherche parmi lesquels la gestion des espaces naturels, la biologie marine et l’entomologie.  Et fait non négligeable, les étudiants auront la possibilité d’étudier la biodiversité marine et terrestre, tropicale et tempérée sur le terrain au travers de missions.  

Deux filières parmi tant d’autres au sein de l’Université, présente à Mons et Charleroi, qui regroupe 7 facultés (Architecture & Urbanisme, Médecine & Pharmacie, Polytechnique, Psychologie & Sciences de l’Education, Traduction & Interprétation, Sciences et Economie & Gestion), 2 Ecoles (Droit et Sciences Humaines) et 1 Institut de Recherche en Sciences et Technologies du Langage.

A l’UCL sur le site de Tournai, un break de la mi- étude.

C’est la volonté de la Faculté d’Architecture, d’Ingénierie architecturale et d’Urbanisme que d’y cultiver l’ouverture sur le monde culturel et professionnel.  Ainsi, ce break de la mi- étude, où les étudiants de 3ème année imaginent un scénario et transforment les lieux pour fêter la mi- étude.  Dans le même ordre d’idées, la Nuit de l’Architecture, organisée par les étudiants en 2ème master de LOCI Tournai font revivre chaque un bâtiment délaissé du Tournaisis.  Des moments de détente au sein d’un cursus de 5 ans, avec une large ouverture sur les défis d’aujourd’hui.  Parmi les cours à option en Master, on pointe celui d’Architecture, Matérialité et Ecoconception.

Sur le site de Mons, aux anciennes Fucam, on retrouve la Louvain School of Management et la Faculté des Sciences économiques, sociales, politiques et de communication.  Si la plupart des Masters proposés parlent d’eux-mêmes (Administration Publique, Sciences Politiques, Communication, Gestion), le regard est attiré par ce Master en Transitions et Innovations sociales qui rejoint les préoccupations de celui en Administration Publique, où l’accent est mis, dans la prise de décision publique, sur l’innovation technologique ou sociale.  

Affronter les défis d’aujourd’hui !

A la HEH, la Haute Ecole en Hainaut, on retrouve aussi sur le Campus Social, un Master en Transitions et Innovations sociales.  Et pour cause, le METIS est organisé par deux Universités (UMons et UCL) et trois Hautes Ecoles (HEH, HELHa et HEPH Condorcet).  Il s’ancre en plein cœur du bassin hainuyer qui constitue un terrain privilégié d’observation de ces phénomènes de transitions sociales, liées notamment au processus de mondialisation et sur les processus d’innovations sociales qui en découlent comme le rapport à la nature, l’emploi et les nouvelles précarités sociales, les Villes numériques, le rapport au travail, … 

La HEH, ce sont quatre filières, quatre campus, le social et le pédagogique proposent des bacheliers et masters à Tournai et Mons, les deux autres, l’économique et le technique ne sont présents qu’à Mons.

Qui ne serait pas tenté par un Bachelier en Management du tourisme et des loisirs, dont l’objectif est de former des praticiens capables de concevoir, d’organiser, de gérer et de vendre des voyages et des séjours d’affaires, d’agrément en proposant les moyens de transport et d’hébergement adéquats.

Outre le METIS, la HEH propose trois masters, celui de géomètre, un en Construction, le troisième en Informatique.  Et les deux orientations évoquent autant d’écueils actuels, celui des réseaux et de leur sécurité ainsi que l’automation et les systèmes embarqués.  Dans cette seconde option, l’informatique embarquée qui constitue une vraie révolution qui ne fait que commencer. 

Des collaborations inter-réseaux …

On l’a vu plus haut, la segmentation en réseaux d’enseignement, n’empêche pas les collaborations.  Ainsi la Haute Ecole Provinciale Condorcet propose-t-elle en codiplomation avec la HELHa (Haute Ecole Louvain en Hainaut) et en collaboration avec les Cours et Métiers d’Art du Hainaut, un bachelier en animation 3D et effets spéciaux.  Au terme de ce cycle, l’étudiant devra être capable de réaliser des courts métrages accompagnés de trucages, d’en assurer concrètement les différentes étapes de production et de mettre en pratique des techniques apprises dans un contexte créatif.  Une formation que l’on trouve au sein du pôle Arts Appliqués.  Si l’on se déplace vers le pôle technique, la HEP Condorcet propose à Charleroi des masters en sciences de l’ingénieur industriel, orientation aérotechnique, qui vise des fonctions à responsabilités dans le domaine de l’aéronautique.  Mais ces compétences acquises sont aussi exploitables dans l’industrie automobile, le génie mécanique et énergétique. Des cours de gestion de projets, de législation en matière aéronautique mais aussi de management de l’innovation et de l’entrepreneuriat permettront aux jeunes diplômés de s’insérer rapidement dans la vie active.

Etre sage-femme …

A Mons, au sein du pôle paramédical, c’est un bachelier de sage-femme que vous pourrez suivre qui vous permettra d’acquérir le titre protégé de sage-femme.  Là aussi, l’enseignement pousse à la réflexion permanente puisque la sage-femme devra développer un sens clinique et un esprit critique scientifique orienté vers la recherche.  Mais la profession de sage-femme touche également le domaine de la prévention et de l’éducation à la santé individuelle et collective qui nécessite aussi des compétences relationnelles et éducatives.  

Les métiers de l’Environnement et une option unique, la fermentation !

Autre souci majeur à l’heure actuelle, l’environnement et sa gestion.  Si sa protection est une de vos préoccupations, votre œil est attiré par le Bachelier en agronomie avec une orientation en environnement qui est proposé à Ath.  La gestion des paysages et de la biodiversité, l’aménagement du territoire, les pollutions et les déchets, le développement d’une agriculture de qualité et respectueuse de l’environnement rejoignent le rang des préoccupations contemporaines.  Ainsi retrouve-t-on en fin de cycle des cours de gestion des écosystèmes, des cours de gestion des effluents et des déchets ainsi qu’un cours d’agroécologie et agricultures de transition.  Une agronomie que l’on conjugue aussi avec des masters, dont ce master unique au niveau européen dans le domaine des technologies de la bière, des produits laitiers et du vin, un master en bio-industrie, option fermentation.  Cette formation d’une année, dispensée lors du 2ème bloc du master, comprend des cours théoriques, des travaux pratiques et des visites d’entreprises. Elle s’effectue dans trois pays et comprend trois volets : vinification et œnologie, à Dijon en France, la brasserie – malterie, à Ath et les produits laitiers à Kalamata en Grèce.  Une formation ancrée dans son temps puisqu’un cours relatif à l’économie circulaire et à la valorisation des co-produits et des déchets est proposé tout comme une approche de l’informatique liée aux bio-industries.

L’agro-alimentaire … et le bien-être animal

La transformation des produits agricoles, leur suivi du champ à l’assiette, la gestion de la qualité, la création de nouveaux produits, c’est l’essence même du bachelier en agro-industries et biotechnologies que propose la HELHa (Haute Ecole Louvain en Hainaut), sur son site de Montignies-sur-Sambre (Charleroi).  Qu’entend-on par agro-industries ?  C’est d’une part un ensemble d’industries situées en amont de l’agriculture pour lui fournir les matériaux (engrais, produits phytosanitaires, semences, aliments du bétail, etc…) dont elle a besoin pour assurer ses productions et d’autre part, les industries agro-alimentaires, situées en aval de l’agriculture et qui transforment les productions végétales et animales brutes provenant de la ferme en denrées alimentaires, comme une brasserie ou une la laiterie, la meunerie, la sucrerie, la fromagerie, la production d’eaux minérales, la conserverie, … Ce secteur se situe, en Belgique, au deuxième rang des industries manufacturières. A Charleroi toujours, la HELHa propose un bachelier en technologie animalière, d’autant plus d’actualité avec l’adoption récente en Région wallonne du Code wallon du bien-être des Animaux.  L’optique du cursus, c’est de former des personnes responsables, aptes à gérer de façon optimale le bien-être des animaux quel que soit l’objectif poursuivi. Pour ce faire, la connaissance de la physiologie des besoins et des exigences des animaux est nécessaire pour devenir par la suite aide-vétérinaire, soigneur dans les parc animaliers ou dans une ferme pédagogique, voire travailler dans une animalerie.

Et du côté des études artistiques ?

Vous avez le choix de la localisation, Tournai ou Mons.  Dans la cité du Doudou, aux côtés de la musique et du théâtre, Arts² propose une filière Arts Visuels.  Parmi les options en bachelier, la peinture,  la gravure, le dessin, l’architecture d’intérieur, la communication visuelle mais surtout un master en design urbain spécialisé en design d’exposition.  Un master qui s’articule en deux axes, la conception et la réalisation d’un projet scénographique dans toutes ses composantes.

L’architecture d’intérieur, les arts numériques, la communication visuelle, des options que l’on retrouve aussi à l’Académie des Beaux-Arts de Tournai.  Dans la cité des 5 clochers, c’est la bande dessinée et le design textile qui attirent l’attention.  Des secteurs en évolution constante où la perception et la prise en compte de ces évolutions, des influences qui la composent sont la matière première qui doit questionner l’étudiant tout au long de son parcours et le conduire vers l’émergence d’un langage propre à satisfaire ses choix narratifs et visuels.

Tout aussi contemporain le design textile.   D’une incroyable diversité, le textile est riche de procédés ingénieux que l’étudiant explore et transpose.  Le  sport, le vêtement professionnel, l’environnement, la maison, la collectivité, le transport et les textiles techniques sont autant de domaines d’applications possibles.

Du côté de l’Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, aux côtés d’options en architecture d’intérieur, en graphisme, en photo, on pointe une option qui pourrait être complémentaire de sa voisine en design textile.  Cette option permet à l’étudiant de développer sa propre identité stylistique, ouverte, en s’inspirant d’une diversité de champs créatifs et artistiques contemporains ou issus de savoir-faire artisanaux.  Un aspect concret et réaliste de la formation qui permet à l’étudiant en fin de cycle de s’adapter aux enjeux d’un secteur d’activité large et évolutif.

Et du côté des 28 établissements de promotion sociale 

Dans nombre de ces établissements on retrouve des bacheliers à caractère économique comme ceux en comptabilité, en assurance, en vente ou en informatique de gestion voire d’assistant de direction.  Le social est aussi mis en avant des formations d’éducateur et d’assistant social.  

A l’Institut  d’Enseignement de Promotion Sociale de Tournai-Antoing-Templeuve, on propose trois spécialisations tournées sur le monde de la santé.  

Celle de cadre de santé, essentiellement destinée au personnel soignant qui ambitionne une carrière de cadre dans des services hospitaliers.  Celle en santé mentale, même si elle a été réalisée à la demande d’un hôpital psychiatrique de la région, s’adresse à toute personne qui possède déjà un graduat d’infirmier ou d’éducateur spécialisé.   La troisième option, celle en soins palliatifs, est aussi le fruit d’une collaboration avec la plate-forme de soins palliatifs.

Produire de la chaleur, produire du froid, deux sujets abordés dans un bachelier en électromécanique à l’IEPS Colfontaine, au travers de son option : climatisation et techniques du froid. 

On pense instantanément aux métiers de chauffagistes ou de frigoristes, nettement moins à celui d’installateur solaire thermique ou à celui d’installateur de pompe à chaleur.

A Soignies, à l’ITA Soignies, outre le bachelier en agronomie, on propose une spécialisation de conseiller en environnement.  Au terme de ces deux années, ce conseiller sera capable d’analyser des problèmes liés à la protection de la nature, de l’environnement et à l’amélioration du cadre de vie mais surtout de proposer des solutions pour les résoudre.  

Et pour s’y retrouver !

Et pour mesurer cette grande diversité de formations supérieures, je ne saurais trop vous conseiller un passage par le site du pôle hainuyer (www.polehainuyer.be).  

L’enseignement supérieur et ses trois cycles.

L’enseignement supérieur de type court est organisé en un seul cycle d’études, comprenant 180 crédits et sanctionné par le grade académique de Bachelier.  Il s’agit du Bachelier professionnalisant, permettant l’accès direct à une profession.  Les études de 1er cycle peuvent aussi conduire à l’obtention du Brevet de l’Enseignement supérieur, spécifique à l’Enseignement supérieur de Promotion sociale.

L’enseignement supérieur de type long est organisé en deux cycles d’études.  Un premier cycle qui est sanctionné par le grade de Bachelier qui comprend 180 crédits.  C’est le Bachelier de transition qui prépare au second cycle, lequel est sanctionné par le grade de Master qui comprend 60 ou 120 crédits.  

Les études de 3ème cycle comprennent la formation doctorale et les travaux relatifs à la préparation d’une thèse de doctorat.  Seules les universités organisent ce troisième cycle.

Pour être clair, à l’Université, vous êtes nécessairement partis pour cinq années d’études.  Dans les Hautes écoles (HE) et les Ecoles Supérieures d’Art (ESA) et suivant les orientations choisies, vous pouvez obtenir un Bachelier professionnalisant ou terme de trois ans. Mais aussi comme à l’Université, suivre après la réussite d’un Bachelier de transition, un Master.

Des acronymes, comme s’il en pleuvait !

BA – MA – DOC, c’est la nouvelle terminologie des titres académiques, le Bachelier, le Master et le Doctorat correspondent à trois cycles d’études et à un nombre défini de crédits.  L’enseignement de Promotion Sociale délivre, lui, des BES, des Brevets de l’Enseignement supérieur.  Au terme d’études qui visent à acquérir une qualification professionnelle spécialisée, notamment pour l’accès à certaines professions, vous obtiendrez un BA Spé, un Bachelier de Spécialisation.  Situation similaire après un Master, vous pouvez obtenir après la réussite d’un programme d’études d’au moins 60 crédits, un Ma Spé, un Master de spécialisation.

Si vous voulez devenir enseignant, vous devrez obtenir un CAP, un AESS ou un CAPAES.  Pour faire simple et selon le niveau où vous souhaitez enseigner, l’Agrégation de l’Enseignement Secondaire Supérieur, le Certificat d’Aptitudes Pédagogiques ou le Certificat d’Aptitude pédagogique adapté à l’enseignement supérieur. On parle aussi de Certificat, qui sanctionne sans titre académique, une formation structurée de 10 crédits par un établissement supérieur.

Si vous voulez vous familiariser à cette terminologie de l’Enseignement supérieur, je ne saurais trop vous conseiller un détour par le site du Pôle hainuyer qui vous propose un lexique, vous deviendrez incollables.

1 – http://www.polehainuyer.be/lexique/